À Poêle
Antonin Girard, food & musique
Dans ce nouvel épisode, nous sommes ravies de recevoir Antonin Girard.
Antonin Girard n’est pas un chef comme les autres puis qu’il œuvre à “mixer” de façon indissociable food et musique. C’est ainsi qu’il a imaginé en 2016, après avoir aiguisé ses couteaux en Australie et au Japon, le premier label music & food répondant au petit nom d’Animal Records & Kitchen, avant de poursuivre avec l’ouverture en pleine pandémie mondiale du comptoir culinaire et musical Pantobaguette. Antonin et sa bande sont également derrière le festival La Douve Blanche où ils invitent artistes et chef.fe.s à la programmation histoire d’explorer toujours plus les liens entre ces deux univers qui les passionnent.
Avec Antonin, nous avons parlé de takoyaki, de l’Opéra de Sidney et de vision globale.
JG : Antonin, producteur de musique et chef de cuisine, quelle est ta casquette préférée ?
AG : Alors ma casquette préférée, ça serait producteur de musique, mais la casquette que je porte vraiment, c'est plutôt chef de cuisine.
JG : Comment tu arrives à gérer ces deux casquettes ?
AG : J'ai réussi à trouver des compromis en m'entourant de copains, d'amis et puis d'associés, qui sont tous très talentueux et qui, soit produisent de la musique, des festivals, mixent. Et donc moi je suis plus là comme un accompagnateur à l'arrière du bus, les bras en l'air, à les soutenir comme eux peuvent me soutenir dans ma cuisine. Et donc voilà, c'est un peu ce compromis là je suis pas particulièrement DJ, je suis très audiophile, mélomane j'ai une grosse collection de vinyles qu’on peut retrouver au restaurant, mais je suis ni DJ ni musicien, je suis plutôt le gars à côté des platines qui encourage et aide plutôt à la production entre guillemets que producteur à part entière.
JG : Comment tu as eu l'idée de l'association Animal Records ?
AG : Alors Animal records & Kitchen, on a monté ça il y a un peu plus de 8 ans, 2015/ 2016 et effectivement, c'était l'idée de lier ces deux corps de métier, ces deux arts que l’on apprécie. Moi je suis plutôt du milieu de la cuisine. J'avais fait Ferrandi après mon bac. Ça fait quelques années déjà que je cuisinais au restaurant. Et mes super potes d'enfance, eux, étaient plutôt dans le milieu du son, ingénieur du son, ils avaient des bandes, un studio. Ils commençaient à sortir des sons à produire et à vouloir faire des concerts un peu plus pro que les teufs dans les caves qu'on fait entre copains à 16 ans quoi.
Du coup on s'est dit bah voilà, on va essayer d’allier ces 2 médiums et d'organiser des choses, des événements, des pop up, un festival où on pourra programmer des musiciens, mais aussi des cuisiniers et donc allier la bouffe, la musique, le live. C'était un peu la dominante de cette idée. Dire que la cuisine, c'est vraiment un métier aussi de live, de spectacle, de scène, entre guillemets. C'est d'ailleurs ce qu'on a fait aussi ici : c'est un grand comptoir avec en enfilade avec la cuisine et les platines et donc quand j'ai le temps je passe derrière mais sinon c'est des copains ou Thomas qui est derrière le bar, mon associé aussi.
“On essaie de transformer
les contraintes en avantage.”
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Où goûter ce qu’il a dans la poêle ?
Pantobaguette, 16 Rue Eugène Sue, 75018 Paris, France
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A bientôt pour un nouvel épisode d’À Poêle !